Lors de la réorganisation des entités de La Poste à l’aube de la décennie, PostFinance s’était vu conférer un statut hybride, celui d’une banque qui n’avait pas le droit d’accorder des crédits, ni des hypothèques.
Cette situation étrange, qui arrangeait bien les banques de guichet, à commencer par les cantonales, les Raiffeisen et les régionales, qui redoutaient la concurrence du géant jaune, a toutefois eu pour effet de dégrader la situation de la filiale bancaire de La Poste. Inquiet de cette situation, le Conseil fédéral a affiché, hier, son intention d’y remédier.
Marges
Les mesures qu’il envisage vont dans deux directions principales. La première est l’octroi d’une licence bancaire complète, qui permet à l’entreprise d’accorder des crédits à son tour. Grâce à cette disposition, PostFinance pourra avancer à ses débiteurs des milliards de francs «laissés» dans ses coffres par ses déposants.
Cette activité devra lui permettre de générer des...