Doris Leuthard et Jean-Claude Juncker l’avaient clamé il y a quelques mois: tous les dossiers entre Berne et Bruxelles sont débloqués. L’application «douce» de l’initiative UDC «Contre l’immigration de masse» était passée par là.
Ce réchauffement diplomatique ne s’était cependant pas encore concrétisé. C’est désormais chose faite depuis hier. La Suisse et l’Union européenne (UE) ont actualisé un important accord bilatéral, qui facilite le libre échange en réduisant les entraves techniques au commerce, rapporte le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).
«De telles avancées sont dans l’intérêt mutuel de la Suisse et de l’UE», salue laconiquement le conseiller fédéral Didier Burkhalter, cité dans une prise de position écrite de «son» Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). «Cela montre que la stratégie actuelle est la bonne et qu’il n’y a pas un besoin impératif d’attendre les résultats du Brexit», se félicite-t-on par ailleurs au sein du DFAE, en référence aux...