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Aux Etats d’assumer le coût de la crise

Trois banquiers centraux, dont le président de la Banque nationale suisse, disent déjà faire de grands efforts.

29 mai 2020, 00:01
Agustin Carstens, head of Mexico's Central Bank, speaks during an interview with The Associated Press in Mexico City, Tuesday June 14, 2011. Carstens says he will continue his underdog candidacy to be the first representative of an emerging economy to lead the International Monetary Fund.  The IMF's executive board will choose a replacement by June 30 for Dominique Strauss-Kahn, who resigned as IMF head in May after his arrest on sexual assault charges. He has pleaded not guilty. (AP Photo/Eduardo Verdugo)
ArcInfo Mexico IMF Future

Achacun de faire son travail pour adoucir les conséquences de la crise du Covid! Les banques centrales ont fait le leur en ouvrant largement les vannes monétaires, qui ont permis, notamment aux Etats-Unis et à plusieurs pays de l’Union européenne, de se refinancer à taux très bas. Mais c’est aux gouvernements de prendre en charge, désormais, la conduite des opérations et d’en assumer la facture.

C’est ce qu’ont déclaré conjointement, hier, Thomas Jordan, président de la Banque nationale suisse (BNS), Agustín Carstens, président de la Banque des règlements internationaux (BRI), à Bâle, la «banque centrale des banques centrales», et Axel Weber, ancien président de la Bundesbank allemande et actuel président d’UBS. C’est, du reste, à l’invitation de cette dernière, et dans une salle (vide) à la marque de la grande banque zurichoise, que ces trois responsables se sont exprimés par vidéoconférence.

Stabilité en jeu

«La récession que nous traversons...

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