Achacun de faire son travail pour adoucir les conséquences de la crise du Covid! Les banques centrales ont fait le leur en ouvrant largement les vannes monétaires, qui ont permis, notamment aux Etats-Unis et à plusieurs pays de l’Union européenne, de se refinancer à taux très bas. Mais c’est aux gouvernements de prendre en charge, désormais, la conduite des opérations et d’en assumer la facture.
C’est ce qu’ont déclaré conjointement, hier, Thomas Jordan, président de la Banque nationale suisse (BNS), Agustín Carstens, président de la Banque des règlements internationaux (BRI), à Bâle, la «banque centrale des banques centrales», et Axel Weber, ancien président de la Bundesbank allemande et actuel président d’UBS. C’est, du reste, à l’invitation de cette dernière, et dans une salle (vide) à la marque de la grande banque zurichoise, que ces trois responsables se sont exprimés par vidéoconférence.
Stabilité en jeu
«La récession que nous traversons...