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Au cadran du secteur, 2015 ne s’aiguille pas sur des records

Le volume des exportations devrait s’afficher en légère baisse sans qu’il soit possible de bien évaluer l’impact de la montre connectée.

28 déc. 2015, 23:12
/ Màj. le 29 déc. 2015 à 00:01
Eine Angestellte der Uhrenfirma Rolex an der Arbeit, am Dienstag 16. Oktober 2012, in Biel. Die Firma Rolex S.A. eroeffnete heute in Biel ein neues Produktionsgebaeude. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ UHRENINDUSTRIE ROLEX

Pour l’horlogerie, l’année qui s’achève ne permettra pas d’inscrire un nouveau record, après celui de 2014, qui avait vu des exportations de 22,2 milliards de francs. «Nous affrontons une conjonction de phénomènes contraires», constate Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH), qui écarte d’emblée le mot de crise dans le secteur.

Le premier facteur est d’ordre conjoncturel. «Des marchés comme Hong Kong, premier débouché de longue date, la Chine ou la Russie sont à la peine après onze mois en 2015», note-t-il. Pas nécessairement pour les mêmes raisons, mais les baisses respectives se montent à 23,2, 5,5 et 33,8 pour cent.

Marchés européens

Le franc fort constitue le second facteur. «L’abandon soudain du cours plancher de l’euro en janvier pèse sur les bénéfices des entreprises», déplore le président de la FH. Reste qu’en dépit des soucis causés par le taux de change...

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