Les grandes organisations économiques, à commencer par Economiesuisse, Swissmem, l’Association suisse des banquiers et leurs centaines de milliers de membres, se sont réaffirmés ces dernières semaines parmi les plus fermes soutiens à la signature de l’Accord-cadre négocié entre la Suisse et l’Union européenne, au nom, rappellent-elles, de la défense des intérêts de la place économique et de sa compétitivité.
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Mais dans leur ombre, de nombreux entrepreneurs jurent du contraire. Le conseil fédéral, selon eux, ne doit pas signer cet accord. La Suisse s’en sortira mieux, défendra mieux ses intérêts si elle reste éloignée de l’UE que si elle renforce ses liens avec cette dernière. «Le gain économique ne compense pas le prix politique, qui est élevé», affirme l’industriel schaffhousois Giorgio Behr, l’un de leurs principaux porte-parole.
Capacité d’adaptation
Deux organisations de dimension nationale...