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A peine fiancés, LVMH et Tiffany se séparent

Le groupe français ne s’estime plus «en mesure» de racheter le joaillier américain. Celui-ci rétorque devant la justice aux Etats-Unis.Le groupe français ne s’estime plus «en mesure» de racheter le joaillier américain. Celui-ci rétorque devant la justice aux Etats-Unis.

10 sept. 2020, 00:01
FILE - In this Nov.25, 2019 file photo, the logo of Tiffany jeweler shop is pictured on the Champs Elysees avenue in Paris. LVMH is ending its monthslong pursuit of luxury jewelry retailer Tiffany & Co., citing in part the impact of proposed tariffs on French goods. The Paris-based conglomerate said that it needs more time to assess the impact of U.S. tariffs on French goods and cannot close the deal before year-end. (AP Photo/Michel Euler, File) ArcInfo

Leurs fiançailles avaient fait les gros titres, en novembre dernier, lorsque le numéro un mondial du luxe, LVMH, avait annoncé vouloir croquer la prestigieuse marque new-yorkaise de joaillerie Tiffany, pour le montant record de 16,2 milliards de dollars (14,9 milliards de francs).

Mais la crise sanitaire est notamment passée par là. Après avoir annoncé, fin août, qu’ils repoussaient de trois mois – à fin novembre 2020 – la date butoir pour boucler leur rapprochement, LVMH a annoncé, hier, qu’il avait décidé de réunir son conseil d’administration, «après une succession d’événements de nature à fragiliser l’opération d’acquisition de la société Tiffany».

LVMH a en particulier fait état «d’une lettre du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères (réd: Jean-Yves Le Drian), qui, en réaction à la menace de taxes sur les produits français formulée par les Etats-Unis, demande au groupe LVMH de différer l’acquisition de Tiffany au-delà du 6...

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