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« Je suis réellement optimiste pour nos journaux ! »

Martin Kall, le directeur général du groupe Tamedia (avec lequel fusionnera Edipresse) analyse les difficultés actuelles des titres suisses. Pour lui, même si des changements fondamentaux sont indispensables, les journalistes n'ont aucune raison de paniquer.

18 avr. 2009, 05:00

Longtemps la presse a affiché des certitudes, peut-être même une certaine fatuité. Aujourd’hui, confrontée à la crise, elle donne l’impression de paniquer…
Martin Kall : Autant il était faux de croire en une stabilité éternelle, de se voir comme un pilier indéboulonnable de la société, autant il est mal venu aujourd’hui de paniquer. La presse demeure très forte dans ce pays très particulier. Nous sommes les seuls en Europe à avoir un tel accès à la presse de nos voisins linguistiques, mais aussi les seuls à avoir des centres de décision si proches des citoyens. Il en résulte un lectorat très attaché à la qualité des débats qu’il retrouve dans de grands titres nationaux, mais encore soucieux d’avoir une vraie information de proximité. Cette double attente me permet un réel optimisme pour nos journaux.

On a l’impression que la crise frappe d’abord les grands groupes de médias, tandis que les...

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