Il en faut de l’abnégation, de la recherche, du mimétisme, pour que les timbres se confondent avec les originaux, pour que les textures, l’esthétique, et, plus encore, l’esprit d’un groupe mythique survive à l’exercice délicat de la reprise. On ne compte plus les massacres, tard le samedi soir sous cantines, de «Stairway To Heaven», «Highway To Hell» ou «Satisfaction». Mais il arrive parfois que la magie opère et qu’un groupe parvienne à toucher l’essence alchimique d’un modèle.
C’est le cas de Wildtramp, groupe à ce point imprégné par la musique de Supertramp, qu’il a choisi de ne baser son répertoire que sur l’album live «Paris» de Roger Hodgson and Co., enregistré en 1979 et sorti en 1980. «A la fondation du groupe en 2012, on s’est vite rendu compte que le répertoire de Supertramp était trop massif, qu’il y avait trop d’albums à assimiler. D’où l’idée de nous concentrer sur...