Le socialiste Bastian Collet a vécu sa victoire avec un large sourire. Mardi soir, le Conseil général de Sion a accepté un postulat interpartis sur le harcèlement de rue par 32 voix contre 20 dont il était le premier signataire. La municipalité devra donc étudier la problématique dans ses rues ces prochains mois. "Le but n'est pas d'instaurer une méfiance entre les citoyens, mais de s'intéresser aux victimes de ces agissements qui existent aussi en Valais", note Bastian Collet.
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Ses arguments ont été entendus par Les Verts et une immense majorité de libéraux-radicaux. Le PDC s'est montré plus divisé, considérant que la forme n'était pas bonne et qu'une question écrite aurait suffi. Quant à l'UDC, elle s'est opposée en bloc estimant par la voix de Martin Reist que "le harcèlement de rue est, en immense majorité le fait de ressortissants de l'immigration qui importent une culture de non-respect des femmes."
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La Ville devra se mettre au travail rapidement. Elle pourrait collaborer avec la HES en Travail social pour sonder la population, en particulier les jeunes femmes.