Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Tireur fou: les responsables se renvoient la balle

L'absence de débriefing après un exercice irrite les professeurs. Jean-Marie Cleusix et Benjamin Roduit s'opposent sur les raisons de cette absence.

28 nov. 2014, 00:01
data_art_2779480.jpg

Jeudi passé, un exercice d'envergure baptisé "Amok" a été organisé au lycée-collège des Creusets (LCC). Le scénario simulait l'attaque d'un tireur fou, un "amok", terme utilisé par de nombreuses polices dans le monde pour qualifier une personne hors de contrôle. Cinq cents professeurs ont joué le rôle d'élèves figurants.

Quelques heures après la fin de la manoeuvre, plusieurs enseignants ont exprimé anonymement leur mécontentement sur l'1Dex. "Une attente interminable d'environ une heure, enfermé à double tour dans une salle de classe." "Du foutage de gueule. Un apéro mais pas de débriefing." "On en attendait un peu plus d'un exercice qui a mobilisé plusieurs centaines de personnes dont les directions des écoles environnantes."

Réussi pour la police

De son côté, la police cantonale considère l'engagement comme réussi. "Nous prenons la menace d'un tireur fou ou tireur de masse au sérieux. Il y a eu des cas aux USA, en Norvège, à...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias