Elle s’était juré de ne jamais tomber avec un musicien, Fanny Monnet. Loupé. Son cœur n’a pas écouté les consignes. «Il y a eu ce truc plus fort que moi, qui dépassait l’attraction et la symbiose musicale.» La Vollégearde est pianiste, le Sédunois est violoniste. Ce «truc» entre eux s’est pointé sans crier gare, à l’été 2018, alors qu’ils jouaient déjà ensemble une fois par année au même concert solidaire, au Châble. Le vent a tourné, la fusion s’est installée en ritournelle. Leurs mamans l’avaient prédit; ils avaient préféré leur rire au nez.
Une «respiration commune»
Depuis quelques mois, les jeunes artistes de 23 ans (elle) et 26 ans donnent des récitals à deux et des frissons à ceux qui viennent les écouter. Parce que leur amour, il s’entend. En majeur, en mineur. «Quand on joue ensemble, c’est une respiration commune, un accomplissement», commente Fanny, rayonnante. Anthony Fournier ajoute: «C’est...