Parmi les près de 3500 bénéficiaires de l’aide sociale en âge d’exercer une activité professionnelle, un tiers travaille, un tiers est sans emploi et un tiers n’est pas actif. Ces chiffres ne disent pas tout. Ils oublient la précarité cachée.
En Valais, il y a des gens qui ont le droit de percevoir des prestations, mais qui se murent dans le silence. C’est le propre du tabou: ce phénomène est connu sans pouvoir être mesuré. A défaut de le quantifier, il faut essayer de le comprendre.
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Pour les uns, il y a la méconnaissance du système. Pour les autres, il y a la peur d’être stigmatisé, de devenir «un salaud de pauvre», ou pire, un profiteur. Pour tous, il y a la fierté. Dans ce contexte, faut-il vraiment continuer à exiger le remboursement de l’aide sociale?
Même si le...