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Le Valais est trop sévère avec ses pauvres. L'édito de Dimitri Mathey

Faut-il vraiment continuer à exiger le remboursement de l’aide sociale? En Suisse romande, seuls le Valais et Fribourg se montrent aussi systématiques et intransigeants.

28 déc. 2018, 17:30
Dimitri Mathey, journaliste

Parmi les près de 3500 bénéficiaires de l’aide sociale en âge d’exercer une activité professionnelle, un tiers travaille, un tiers est sans emploi et un tiers n’est pas actif. Ces chiffres ne disent pas tout. Ils oublient la précarité cachée.

En Valais, il y a des gens qui ont le droit de percevoir des prestations, mais qui se murent dans le silence. C’est le propre du tabou: ce phénomène est connu sans pouvoir être mesuré. A défaut de le quantifier, il faut essayer de le comprendre.

A lire aussi : En Valais, le tiers des pauvres travaillent

Pour les uns, il y a la méconnaissance du système. Pour les autres, il y a la peur d’être stigmatisé, de devenir «un salaud de pauvre», ou pire, un profiteur. Pour tous, il y a la fierté. Dans ce contexte, faut-il vraiment continuer à exiger le remboursement de l’aide sociale?

Même si le...

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