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Politique agricole 2022+: le Valais réclame une assurance récolte

Invité à prendre position sur la nouvelle politique agricole PA22+, le conseil d’État valaisan demande des mesures fortes pour la viticulture et l’arboriculture. Notamment une assurance récolte.

20 mars 2019, 10:34
/ Màj. le 20 mars 2019 à 15:09
Le Valais souhaite qu'une assurance récolte multirisque figure en bonne place dans la nouvelle politique agricole fédérale PA 2022 +

La Confédération doit apporter des correctifs à la nouvelle politique agricole 2022+. Invité à prendre position sur ce programme, le Conseil d’État valaisan demande des mesures fortes pour la viticulture et l’arboriculture. Principale revendication de notre canton: l’introduction d’une assurance récolte multirisques destinée à atténuer les conséquences de plus en plus importantes des aléas climatiques.

À lire aussi: Politique agricole 2022 : le projet du Conseil fédéral ne convainc pas les partis et acteurs concernés

Des paiements directs pour le bio parcellaire

Notre canton sollicite également «un soutien à fonds perdu pour le renouvellement du capital-plant des vignes et des vergers équivalent aux autres secteurs de l’agriculture». Le gouvernement valaisan appelle aussi de ses vœux des mesures concrètes soutenant la mise en œuvre du plan d’action phytosanitaire. Et entre autres actions, «l’introduction de paiements directs pour le bio parcellaire en cultures pérennes». Actuellement, ce soutien fédéral n’est en effet accordé aux producteurs pouvant justifier que l’ensemble de l’exploitation est labellisé bio.

Enfin, dans le domaine de la vitiviniculture, le Conseil d’État soutient la mise en place d’un système uniforme pour les appellations d’origine (AOP) et les indications géographiques (IGP) des vins. Il estime en effet que les exigences très élevées de l’AOC Valais actuelle pourraient être facilement transposées au futur système AOP. Concernant les paiements directs, notre canton s’oppose à une élévation des exigences de formation dans les critères d’entrée pour l’obtention des paiements directs. «Tout durcissement des conditions jouerait en défaveur des régions de montagne, où l’agriculture à temps partiel contribue largement à l’entretien du paysage». 
 

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