La Confédération doit apporter des correctifs à la nouvelle politique agricole 2022+. Invité à prendre position sur ce programme, le Conseil d’État valaisan demande des mesures fortes pour la viticulture et l’arboriculture. Principale revendication de notre canton: l’introduction d’une assurance récolte multirisques destinée à atténuer les conséquences de plus en plus importantes des aléas climatiques.
Des paiements directs pour le bio parcellaire
Notre canton sollicite également «un soutien à fonds perdu pour le renouvellement du capital-plant des vignes et des vergers équivalent aux autres secteurs de l’agriculture». Le gouvernement valaisan appelle aussi de ses vœux des mesures concrètes soutenant la mise en œuvre du plan d’action phytosanitaire. Et entre autres actions, «l’introduction de paiements directs pour le bio parcellaire en cultures pérennes». Actuellement, ce soutien fédéral n’est en effet accordé aux producteurs pouvant justifier que l’ensemble de l’exploitation est labellisé bio.
Enfin, dans le domaine de la vitiviniculture, le Conseil d’État soutient la mise en place d’un système uniforme pour les appellations d’origine (AOP) et les indications géographiques (IGP) des vins. Il estime en effet que les exigences très élevées de l’AOC Valais actuelle pourraient être facilement transposées au futur système AOP. Concernant les paiements directs, notre canton s’oppose à une élévation des exigences de formation dans les critères d’entrée pour l’obtention des paiements directs. «Tout durcissement des conditions jouerait en défaveur des régions de montagne, où l’agriculture à temps partiel contribue largement à l’entretien du paysage».