Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Parasitage raciste de la lutte climatique. Par Thibault Hugentobler

29 janv. 2020, 10:00
Thibault Hugentobler, étudiant.

La semaine dernière, l’Agence de presse américaine (Associated Press, AP) publiait une photo des jeunes militantes climatiques présentes au World Economic Forum de Davos, Greta Thunberg, Loukina Tille, Luisa Neubauer et Isabelle Axelsson, mais coupait l’Ougandaise Vanessa Nakate.

Rapidement confrontée sur les réseaux sociaux, l’AP retirait la photo en question tout en soulignant que son intention n’était pas raciste. Seulement, au-delà des raisons de recadrage des images invoquées par David Ake, directeur de la photographie de l’AP, retirer Vanessa Nakate équivalait à blanchir sensiblement la lutte contre le réchauffement climatique.

Ce blanchiment va de pair avec l’invisibilisation et le musellement des pays du Sud qui seront (et sont déjà) durement touchés par le réchauffement. Vanessa Nakate, fondatrice du mouvement pour le climat en Ouganda, évoque par exemple, dans un entretien en marge de la COP25, les intempéries et les sécheresses extrêmes qui se sont intensifiées. De plus, comme le soulignait...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias