«Ces gens-là n’ont mis que quelques secondes pour écrire leurs messages haineux, mais nous, on les gardera en nous toute notre vie!» s’exclame Coline Gay-Crosier, la fille cadette de Christophe Gay-Crosier, le guide décédé dans l’avalanche de Nendaz il y a deux semaines. Le professionnel de la montagne et son client étaient sur le secteur de Chassoure, en milieu hors piste, lorsque la coulée s’est déclenchée à 2700 mètres. Le client, âgé de 60 ans, en est ressorti vivant.
L’accident a suscité immédiatement des dizaines de commentaires accusateurs qui se sont érigés en sentence sur les réseaux sociaux, comme à chaque fois qu’une avalanche a lieu, sans faire de différence entre les prises de risques inconsidérées et les risques calculés inhérents à certaines professions. «Les gens jugent tout de suite alors qu’ils ne savent rien des circonstances du drame», souligne Coline Gay-Crosier.
Avec sa sœur aînée Manon et leur maman...