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Domiciliés en Valais avec un permis F, ils témoignent de la lourdeur du statut provisoire

Claudia Mawuli et Reza Khoshkoo vivent en Valais, mais sans garantie d’y rester. Leur permis F rend leur quotidien précaire. Une exposition à la Médiathèque de Sion parle de cette problématique.

28 mars 2018, 17:31 / Màj. le 30 mars 2018 à 12:00
Claudia Mawuli, originaire du Togo, vit avec un permis F depuis douze ans. Elle peine à décrocher un emploi à long terme.

Une lourdeur psychologique indéniable. C’est le sentiment général des personnes qui vivent en Valais avec un permis F, sésame délivré aux étrangers de façon provisoire. «Même si nous avons peu de risques d’être renvoyés dans notre pays d’origine, nous ressentons le poids de ce statut qui est officiellement provisoire», explique Reza Khoshkoo, Iranien de 28 ans établi en Valais depuis deux ans et détenteur d’un tel permis.

99% des personnes avec permis F restent

Et pourtant. Les chiffres le prouvent: seul 1% des étrangers au bénéfice du permis F sont renvoyés chez eux. «Les expulsions de ceux qui sont dans cette situation restent très rares. En Suisse, trente-deux personnes seulement ont été renvoyées sur les quarante mille concernées. Par contre, il est vrai qu’une personne pourra même rester toute sa vie avec un permis F sans jamais devoir quitter la Suisse», explique Anne Poffet, responsable du bureau valaisan d’insertion professionnelle....

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