Est-ce l'effet de la pléthore de candidats pour les élections au Parlement suisse? Toujours est-il que la présente campagne se caractérise par une peopolisation croissante de la politique: pas d'autre choix pour les candidats que de profiler une image forte qui émerge de la masse des prétendants. Chacun se trouve alors des photos souriantes, des slogans à l'emporte-pièce, des affiches aguicheuses, des postures se donnant de la contenance ou du sérieux. Mais des idées? Rien, ou presque.
Or il s'agit des Chambres fédérales: là se décident les options stratégiques, celles qui conditionneront à terme notre vie quotidienne et dessineront la stature de notre pays sur la scène internationale. Ce n'est pas le Valais d'abord qu'il faut défendre, mais la Suisse qu'il convient de promouvoir. Or je n'ai guère entendu parler de l'essentiel: du bien commun.
Car le citoyen est en droit de connaître clairement sur quels dossiers s'engageront les candidats...