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«Ce que j’aime à Collombey, c’est…»

Collombeyroude pure souche, Geneviève Burdet apprécie la localité où elle a grandi. Un «havre de paix» niché au pied du coteau et où une certaine convivialité demeure même si la commune connaît un fort développement.

04 mars 2021, 07:47
Geneviève Burdet a toujours vécu à Collombey, dans la maison familiale au cœur du village.

Elle est née à Collombey il y a soixante et un ans et n’a jamais quitté la maison familiale au cœur du village. Engagée durant huit ans en politique à la municipalité, elle s’est investie à la fanfare, la gym, la paroisse ou les samaritains et le fait encore à la vice-présidence du Vieux Collombey-Muraz. Geneviève Burdet nous fait découvrir cette localité chère à son cœur.

Qu’est-ce qui fait la richesse de votre village?

Malgré les nombreuses constructions de ces dernières années, Collombey demeure un havre de paix. On peut se balader dans la plaine toute proche ou rejoindre la forêt et profiter de la nature, prendre l’air, se ressourcer. En même temps, tous les services sont à disposition.

Une curiosité artchitecturale ou un endroit pittoresque que vous aimez faire découvrir?

Le monastère des bernardines. Tous les enfants de ma génération y ont commencé l’école. Les sœurs enseignaient, notamment sœur Bénigna qui était très «stramm»! On y faisait l’enfantine avant de poursuivre à la maison de commune. Gamins, on a tous été guigner la sœur en cire par une minuscule fenêtre.

On peut toujours y assister à la messe. Notamment celle de minuit, un moment toujours extraordinaire suivi d’une agape. Les moniales ne vivent pas enfermées dans leur bulle, elles s’intéressent à la vie du village et on peut aller leur parler, chercher du réconfort, un apaisement.

 

Les bernardines se sont installées au monastère de Collombey en 1647, sur les ruines d’un ancien château. © Sacha Bittel

 

Le bistrot où vous vous rendez à l’heure de l’apéro?

Le café Central et sa terrasse, où on se retrouve pour boire un verre par exemple après les votations. J’aime aussi le Pas’Sage, où l’on mange très bien pour pas cher. Et le Postillon joue toujours le jeu quand il s’agit de soutenir les sociétés qui doivent remplir un carnet de fête!

Un lieu pour vous ressourcer?

L’ancienne carrière, à deux pas du village. Elle offre une belle vue sur la plaine. Elle est bordée par une forêt de châtaigniers où il fait bon se promener, admirer les fleurs, ramasser des champignons. On peut même y voir un bunker de l’armée, dont les canons pointaient vers la plaine.

 

Geneviève Burdet nous fait découvrir quelques curiosités de Collombey, son village natal

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La manifestation qui vous séduit?

La fête de la Meunière, établissement de la FOVAHM où je travaille. Elle est attendue par tous, aussi bien par les résidents que la population. Même les jeunes participent. C’est un vrai moment de partage, magique!

Ce que vous aimeriez voir évoluer ou aboutir?

J’aimerais qu’on appuie sur le bouton pause pour les constructions et qu’on prenne le temps de la réflexion autour du développement que nous souhaitons pour le village.

J’ai aussi un rêve personnel concernant le monastère. Comme les sœurs sont toujours moins nombreuses et plus âgées, j’aimerais que le Vieux Collombey-Muraz puisse y occuper un espace et organiser des expositions, des visites. Ça mettrait en valeur les objets que nous possédons tout en permettant à ce bâtiment emblématique de continuer à vivre.

 

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