Les fûts de bière se remplissent, les moulins à café se gorgent de grains odorants. On est mercredi après-midi. Dans quelques heures, les Caves du Manoir à Martigny retrouveront leur public. Président de l’association Subnascor qui gère le lieu, Mathieu Roduit entrevoit le bout du tunnel même si tout est loin d’être parfait. «Financièrement, on ne peut pas encore se permettre d’organiser des concerts avec des jauges aussi limitées, ce ne serait pas rentable. Par contre, accueillir un événement en nos murs, c’est déjà très positif.»
Cet événement, c’est le festival Cellules poétiques. Annulé l’an dernier, il a décidé, pour sa quatrième édition, de se condenser sur trois jours dans un de ses lieux fétiches. «C’était la formule la plus compatible avec le contexte Covid», justifie Carine Antonio chargée de la direction et de la programmation au côté de Xavier Pitteloud.
Vernissage d’un livre-objet
Sous les voûtes minérales constellées...