C’est sûr, il ne manquera pas de serrer la pince aux membres de la commission de naturalisation de la Ville de Sierre le jour où il passera son grand oral d’Italien candidat au passeport suisse. Peut-être même qu’il claquera quelques bises.
Il faut dire que Vladimir Granziero a le contact aisé. Décomplexé en fait. Après soixante ans en Suisse – il est arrivé des environs de Venise avec ses parents à l’âge de 2 ans à Chippis – le résident de Sierre a gagné ses galons de bon Valaisan mais pas encore le papier qui le prouve.
Je sais que certains pensent que je n’ai rien à dire parce que je n’ai ni le droit de vote ni le passeport suisse.»
Il est resté et a grandi dans le canton, hormis deux ans durant, où la famille a tenté de retrouver le bonheur au pays. Mais l’appel du travail et...