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Abattoir de Martigny: 6400 signatures déposées pour sa fermeture

L’association PEA a remis une pétition exigeant la fermeture de l’abattoir de Martigny. Ce dernier déclare avoir pris des mesures pour améliorer la situation.

15 févr. 2019, 10:23
La pétition a été remise par PEA à Christian Abbet, chimiste cantonal adjoint.

L’association Pour l’égalité animale (PEA) a déposé vendredi matin 6400 signatures pour demander la fermeture de l’abattoir de Martigny. PEA a mis en ligne une vidéo montrant le traitement subi par les animaux durant leur abattage. Elle a aussi déposé une plainte pénale dans le cadre de cette affaire. Cette association milite pour la fin du spécisme et réclame l’instauration «d’une société égalitaire pour tous les animaux».

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Des faits illégaux dénoncés

Vendredi matin, huit membres de PEA ont remis les signatures recueillies en ligne en deux jours. C’est Christian Abbet, chimiste cantonal adjoint, qui les a réceptionnées devant le laboratoire cantonal à Sion, en refusant toute déclaration à la presse. Trois agents de police étaient présents devant le laboratoire lors de l’arrivée des militants antispécistes.

Porte-parole de PEA, Fabien Truffer espère que l’abattoir de Martigny sera fermé. «L’abattoir de Rolle a été fermé après la diffusion d’une vidéo alors qu’il y avait beaucoup moins de reproches à faire qu’à Martigny.» Selon lui, «des faits illégaux ont été commis à Martigny; ils sont attestés. D’ailleurs, le simple fait de frapper des animaux n’est pas légal.»

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Des mesures prises à l’abattoir

Du côté de l’abattoir de Martigny, le patron Gaëtan Borgeaud déclare que des mesures ont été prises pour corriger ce qui devait l’être, ce que confirme le vétérinaire cantonal, Eric Kirchmeier. «Depuis ma prise de fonction, en tant que directeur de l’abattoir, soit le 1er janvier 2019, mes collaborateurs ont suivi un audit interne sur la protection des animaux, en date du 10 janvier 2019. Après la diffusion des vidéos, j’ai été contacté par le vétérinaire cantonal, qui nous a demandé de prendre des mesures de correction immédiates lors de la manipulation des animaux. Dès ce moment, nous avons de nouveau sensibilisé tous les collaborateurs sur le ménagement et la manipulation des animaux.»

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Cette annonce ne convainc pas Fabien Truffer. «Quand il y a surveillance, tout se passe bien. Quand il n’y a pas de surveillance ni de caméra, des libertés sont prises avec la loi.»

 

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