Sidérés par leur succès électoral, les Verts ont été pris de court. Ils se sentent en droit de revendiquer une place au Conseil fédéral, mais ils n’ont pas encore de stratégie claire. Faut-il convoiter un siège en décembre déjà, à l’occasion de la réélection du gouvernement pour la nouvelle législature, ou attendre qu’un siège soit rendu disponible par la démission d’un conseiller fédéral? Les deux stratégies ne s’excluent pas. Car si les Verts ont peu de chances d’obtenir satisfaction en décembre, rien ne les empêche de faire une première tentative, dans une perspective à plus long terme. Des profils se dessinent déjà. Le critère du genre pèsera lourd.
«La décision est de la compétence du groupe parlementaire», indique la vice-présidente du parti Lisa Mazzone (GE). «Nous sommes en train de mener des discussions à l’interne et à l’externe, mais nous ne voulons pas le faire sur la place publique....