Le Martigny-Sports revient de loin. Dernier de classe avec quatre longueurs de retard sur Olympique de Genève, premier non-relégable, à l’heure de la reprise en juin, tous les voyants semblent alors conduire la phalange de Damien Claivaz vers une inexorable culbute à l’échelon inférieur. Quatre rencontres et deux précieuses victoires plus tard, les Octoduriens renouvellent finalement leur bail avec la première ligue pour un vingtième exercice de rang. Une fin de saison que le technicien grenat se remémore avec le sourire.
«Ce qui nous est arrivé ne repose sur rien de rationnel», analyse l’entraîneur, intronisé sur le banc de touche à la fin novembre. «Tout le mérite en revient à l’équipe qui a joué avec ses tripes, alors même que beaucoup nous disaient condamnés....