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Alcoolisme: un médicament contre l'envie de boire sur le marché

Un médicament qui réduit l'envie de boire des alcooliques vient de recevoir une autorisation de mise sur le marché par l'Agence européenne des médicaments.

28 févr. 2013, 15:36
**ARCHIV** Ein Weintrinkerin trinkt in einem Pub in London am 1. Sept. 2005. Uebergrosse Weinglaeser in den meisten Pubs haben in Grossbritannien die Diskussion um Alkoholmissbrauch weiter angeheizt. In der Vergangenheit wurde Wein stets in der Menge von einem Achtelliter angeboten, heute ist fast ueberall nur noch ein Viertelliter erhaeltlich. Dadurch wuerden Pub-Besucher dazu animiert, mehr zu trinken, was sich letztlich schaedlich auf ihre Gesundheit auswirke, warnte der liberaldemokratische Abgeordnete Norman Lamb im AP-Gespraech vom Samstag, 2. Feb. 2008.(AP Photo/Jane Mingay)  **FILE**A member of the public drinks a glass of wine in a pub in central London, Thursday September 1, 2005. Under laws dating to World War I, pubs must shut by 11 p.m. Monday through Saturday and by 10:30 p.m. on Sundays. Now pubs may apply to local authorities to open and close when they like, but can be stymied by lobbying from concerned neighbors. Bars had until Aug. 6 to apply, and the new hours take effect Nov. 24. (AP Photo/Jane Mingay)

L'Agence européenne des médicaments a donné jeudi son feu vert à la mise sur le marché d'un médicament qui réduit l'envie de boire des alcooliques, ont annoncé les laboratoires à l'origine de ce traitement.

Le finlandais Biotie Therapies, qui a conçu ce traitement, et son partenaire danois Lundbeck, qui doit se charger de sa fabrication et sa commercialisation, ont indiqué dans des communiqués séparés avoir obtenu l'agrément pour ce médicament appelé Selincro.
 
D'après Lundbeck, ce traitement, le premier dans son genre autorisé en Europe, "a réduit de près de 60% la consommation d'alcool après six mois de traitement" lors des essais cliniques, soit une "baisse moyenne de près d'une bouteille de vin par jour".
 
"Selincro est indiqué dans la réduction de la consommation d'alcool chez les patients adultes présentant une dépendance à l'alcool avec une consommation d'alcool à haut risque (plus de 60 g/jour pour un homme, plus de 40 g/jour pour une femme) ne présentant pas de symptômes physiques de sevrage et ne nécessitant pas un sevrage immédiat", ont expliqué les deux laboratoires. Ces quantités correspondent à environ six et quatre verres d'alcool.
 
Les laboratoires recommandent qu'il soit "prescrit en association à une prise en charge psychosociale (...) pour des patients qui continuent à avoir une consommation d'alcool à risque deux semaines après le début de la prise en charge".
 
Ce médicament administré oralement est "un modulateur des récepteurs aux opioïdes qui agit sur la structure cérébrale de récompense", rendant moins pressante la soif d'alcool. La molécule s'appelle nalmefene.
 
Lundbeck a rappelé des études selon lesquelles l'alcoolisme touche plus de 14 millions d'Européens, dont seulement 8% suivent un traitement.
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