Dans son costume anniviard, Sonia Martin accueille les spectateurs en leur tendant un verre de vin et un large sourire aux lèvres. La présidente de la troupe de théâtre des Compagnons de la Navizence peine à réaliser le succès rencontré par «La séparation des races», le texte de Ramuz mis en scène cet été du côté de Chandolin.
Alors que trois dates restent à jouer jeudi, vendredi et samedi à guichets fermés, l’heure est au bilan pour un événement qui restera longtemps dans les mémoires. Sonia Martin n’a qu’un seul regret, «occupée en coulisses, je serai sûrement la seule à ne pas avoir vu la pièce en entier», avoue cette dernière. Tous les autres, près de 2100 personnes, auront quant à eux plongé dans l’univers de Ramuz, émouvant, dur et drôle à la fois.
Un public qui s’étend hors canton
«On ne s’attendait pas à un tel succès, se réjouit...