Le camp d'Alassane Ouattara, un des deux présidents ivoiriens proclamés, a demandé hier à la communauté internationale de faire usage de la force pour déloger du pouvoir son rival Laurent Gbagbo. Mais celui-ci a réaffirmé qu'il était le président.
«Après toute la pression internationale et les sanctions qui n'ont pas produit d'effet sur M. Gbagbo, il est évident qu'il n'y a qu'une solution qui reste, celle de la force», a déclaré Guillaume Soro, premier ministre désigné par Alassane Ouattara, à une chaîne de télévision française.
«Je demande au Conseil de sécurité des Nations Unies, à l'Union européenne, à l'Union africaine et à la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) d'envisager la force», a-t-il ajouté.
Cet appel à la force est intervenu peu après une recommandation de la France à ses ressortissants de quitter provisoirement la Côte d'Ivoire. L'Allemagne, la Suède, le Portugal et le Nigeria lui...