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La sonde InSight a atterri avec succès sur Mars

La sonde InSight a atterri sur la planète Mars comme prévu vers 20h55. Lancé en mai depuis la Californie, l'engin pourra alors démarrer son mission d'exploration des sols de la planète rouge.

26 nov. 2018, 20:35
/ Màj. le 26 nov. 2018 à 21:21
La sonde InSight devrait atterrir sur Mars lundi soir, vers 20h55.

Après près de sept mois de voyage interplanétaire, la sonde de la Nasa InSight a atterri lundi à la surface de Mars. Elle a survécu à la traversée de l'atmosphère de la planète rouge, a confirmé la Nasa depuis son centre de contrôle de Pasadena en Californie.

"Atterrissage confirmé!" a annoncé la contrôleuse, déclenchant une immense ovation et des sauts de joie des ingénieurs et scientifiques de la Nasa dans la salle de contrôle. Quelques minutes plus tard, InSight a envoyé sa première photo prise depuis la surface de la planète, une image brumeuse, sans doute assombrie par le nuage de poussières créé par l'impact, mais où l'horizon est visible.

 

 

Les informations ont été retransmises en quasi-direct par deux microsatellites CubeSats qui ont accompagné InSight durant le voyage, et ont servi de relais vers la Terre.

De 20'000 à 8 km/h

Toutes les étapes de la descente sur Mars se sont déroulées parfaitement, de l'entrée dans l'atmosphère à l'ouverture du parachute, jusqu'au déploiement des pieds et à l'atterrissage. En moins de sept minutes, l'engin est passé de 19'800 km/h à 8 km/h.

Reste désormais à savoir le site exact où InSight a atterri. Puis il faudra déplier les grands panneaux solaires, et dans quelques mois, déposer les instruments scientifiques directement sur le sol de la planète.

La mission vise à comprendre la composition de l'intérieur de Mars, ce qui permettra de comprendre la façon dont les planètes rocheuses se sont formées, il y a quatre milliards et demi d'années. InSight transporte notamment un sismomètre développé par le Centre national d'études spatiales (Cnes) en France. Différentes équipes européennes ont participé à son élaboration.

 

 

L'électronique ultrasensible de l'EPFZ

L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a ainsi notamment contribué à l'électronique ultrasensible de l'appareil, en collaboration avec l'entreprise SYDERAL SA à Chules (BE). Cette dernière a fourni un boîtier qui permet de contrôler le fonctionnement du sismomètre et de mesurer les mouvements infimes du sol martien.

Comme l'a expliqué à Keystone-ATS Domenico Giardini, professeur de sismologie et géodynamique à l'EPFZ, les ondes captées par le sismomètre permettront de tirer des conclusions sur la densité de la roche et la température à l'intérieur de Mars.

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