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Etats-Unis: les républicains lancent le projet d'abrogation de l'Obamacare

"Il est temps de tourner la page et de sauver notre système de santé de cette loi désastreuse", a déclaré Paul Ryan, président de la Chambre des représentants. Les républicains, désormais au pouvoir à la Maison-Blanche, veulent abroger l'Obamacare.

07 mars 2017, 07:04
L'"Obamacare" a permis à plus de 20 millions d'Américains de souscrire une couverture-maladie.

La majorité républicaine du congrès américain a lancé lundi le coup d'envoi de la réforme du système de santé et de l'abrogation de la réforme de l'ancien président Barack Obama. Elle a dévoilé pour la première fois un texte élaboré avec la Maison-Blanche.

"Il est temps de tourner la page et de sauver notre système de santé de cette loi désastreuse", a déclaré Paul Ryan, président de la Chambre des représentants, après la publication d'une proposition de loi attendue depuis des semaines, et négociée de près avec l'entourage du nouveau président Donald Trump.

L'Obamacare fut votée en 2010 par la majorité démocrate de l'époque et a permis à plus de 20 millions d'Américains de souscrire une couverture-maladie. Les républicains, désormais au pouvoir à la Maison-Blanche et au Congrès, se sont engagés depuis des années à abroger la réforme démocrate, mais ne sont pas tous d'accord sur la façon de la remplacer.

Plus d'obligation de s'assurer

Le projet dévoilé lundi, et qui sera débattu dans les prochains mois par les parlementaires, supprime l'obligation universelle de s'assurer, qui était la clé de voûte de l'Obamacare, et va dans le sens d'un désengagement de l'Etat fédéral.

Mais le texte conserve deux acquis majeurs: la possibilité pour les enfants de rester sur l'assurance de leurs parents jusqu'à 26 ans, et l'interdiction aux assureurs de discriminer les patients en fonction de leurs antécédents médicaux.

Donald Trump, lors d'un discours au Congrès mardi dernier, avait martelé que le système créé par l'Obamacare était en train de s'écrouler, en raison de la hausse des coûts constatés sur les marchés d'assurance individuels dans plusieurs Etats.

La libéralisation doit conduire à une baisse des coûts, selon les républicains, et donc à une couverture plus accessible aux consommateurs.

Pour les chefs républicains, la marge de manoeuvre est très limitée. Au Sénat, ils n'ont que 52 sièges sur 100. "Ils n'ont pas les voix", a même assuré vendredi Nancy Pelosi, chef de file des démocrates de la chambre des représentants.

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