Les tribunaux du Bélarus ont infligé hier jusqu'à 15 jours de détention à près de 600 opposants, menaçant de prononcer des peines allant jusqu'à 15 ans de prison et d'interdire des partis. Ces mesures sont intervenues deux jours après la répression des protestations lors de la présidentielle dimanche. Parmi eux figurent au moins quatre journalistes, a précisé de son côté l'Association des journalistes bélarusses. Vingt-cinq journalistes avaient été interpellés dimanche lors de la manifestation qui a réuni des dizaines de milliers de personnes devant le siège du gouvernement à Minsk et a été violemment réprimée. L'opposition a annoncé hier qu'elle allait lancer «une campagne de solidarité» avec les personnes incarcérées.
Appel de l'ONU
La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a appelé hier les autorités du Bélarus à libérer «immédiatement» les opposants arrêtés. Elle a exprimé ses inquiétudes concernant l'emploi de la force contre eux. Elle...