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Affaire Pegasus: le «côté obscur» de la technologie israélienne

Les allégations de cyberespionnage de journalistes et d’opposants dans le monde, ainsi que du président français, via le logiciel Pegasus révèlent l’envers de la diplomatie technologique.

21 juil. 2021, 00:01
/ Màj. le 21 juil. 2021 à 06:42
Des numéros du président Emmanuel Macron et de membres du gouvernement français figurent sur une liste de cibles potentielles du logiciel Pegasus.

Créée en 2010 par Shalev Hulio et Omri Lavie et établie à Herzliya, au nord de Tel-Aviv, la société privée NSO a l’habitude d’être la cible de critiques pour son logiciel espion Pegasus. Il permet non seulement d’accéder aux données d’un smartphone, mais de prendre le contrôle de la caméra ou du micro.

Dernière accusation en date: un consortium de médias internationaux a révélé que les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise, ont été espionnés via Pegasus. Des numéros du président Emmanuel Macron et de membres du gouvernement figurent sur une liste de cibles potentielles du logiciel Pegasus.

Or en Israël, ce logiciel est considéré comme une véritable «arme». Et comme pour la vente des armes, NSO doit obtenir l’autorisation du ministère de la Défense pour vendre aux services secrets de pays étrangers une licence...

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