Créée en 2010 par Shalev Hulio et Omri Lavie et établie à Herzliya, au nord de Tel-Aviv, la société privée NSO a l’habitude d’être la cible de critiques pour son logiciel espion Pegasus. Il permet non seulement d’accéder aux données d’un smartphone, mais de prendre le contrôle de la caméra ou du micro.
Dernière accusation en date: un consortium de médias internationaux a révélé que les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise, ont été espionnés via Pegasus. Des numéros du président Emmanuel Macron et de membres du gouvernement figurent sur une liste de cibles potentielles du logiciel Pegasus.
Or en Israël, ce logiciel est considéré comme une véritable «arme». Et comme pour la vente des armes, NSO doit obtenir l’autorisation du ministère de la Défense pour vendre aux services secrets de pays étrangers une licence...