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Des Marilyn par dizaines pour commémorer la mort du sex-symbol aux Etats-Unis

Une réunion internationale de fans de Marilyn s'est tenue à Los Angeles pour commémorer les 50 ans du décès de l'icone.

04 août 2012, 09:42
Des fans du Vénézuéla, d'Espagne, d'Italie, de France, de Belgique, de Grande-Bretagne ou d'Australie ont fait le déplacement pour participer à cette fête en l'honneur de Marilyn Monroe.

La piscine d'un hôtel niché dans les collines d'Hollywood, 200 amis venus du monde entier, un tourtereau qui demande sa fiancée en mariage... Rien d'original, à Los Angeles. Sauf quand l'heureuse élue et la moitié de l'assemblée ressemblent à s'y méprendre à Marilyn Monroe.

Morgan Blackbyrne a bien choisi le moment - et le lieu - pour faire sa déclaration: une réunion internationale de fans de Marilyn, réunis pour rendre hommage à leur idole, 50 ans après sa disparition.
 
L'élue de son coeur a 35 ans, est Canadienne, et imite à merveille le sex-symbol, surtout quand elle entonne "I'm Gonna File My Claim" - interprétée par la vraie Marilyn dans "La rivière sans retour" (1954) - drapée dans une robe de velours vert semblable à celle portée à l'écran par l'actrice.
 
"C'est ma passion. Je suis tombée amoureuse d'elle quand j'ai commencé à étudier le personnage, car je suis chanteuse", explique à l'AFP Nadine Banville. Marilyn "est quelqu'un de merveilleux, il n'y a jamais eu personne comme elle, jamais", ajoute-t-elle.
 
Morgan, pour sa part, a enfilé une robe de chambre à la Hugh Hefner, le fondateur de Playboy et figure inoxydable de Los Angeles, et à la fin de son karaoke, lance à sa fiancée, interdite: "Nadine, veux-tu m'épouser?" "Evidemment", répond-elle. Et le choeur des Marilyn soupire.
 
Car Nadine n'est pas la seule Norma Jean Baker de la fête. Autour de la piscine, 200 personnes sont rassemblées et beaucoup sont venues dans des atours dignes de l'actrice, chevelure blonde platine en prime.
 
Des quatre coins du monde
 
Des fans du Vénézuéla, d'Espagne, d'Italie, de France, de Belgique, de Grande-Bretagne ou d'Australie ont fait le déplacement pour participer à cette "pool party" (fête autour d'une piscine), et à d'autres événements, comme un banquet samedi soir dans les studios Fox, ou une cérémonie du souvenir dimanche devant la tombe de l'actrice morte le 5 août 1962 d'une surdose de barbituriques.
 
Parmi les participants, figure notamment le vénézuélien Ernesto Galindez, qui a accumulé des chèques et autres documents signés par l'actrice, ainsi que des unes de magazines... et revendique le titre de principal collectionneur "marilynien" de son pays.
 
Si l'actrice continue de fasciner, 50 ans après sa mort, c'est à cause de cette association de glamour et de vulnérabilité qu'elle représente, pense savoir une autre fan, Leslee Kasperozoicz, 34 ans.
 
"Nous avons tant de choses en commun, d'une certaine manière (...). C'est ce qui se passe avec beaucoup de fans, ils se retrouvent un peu en elle", observe-t-elle.
 
"Son insécurité, son combat pour essayer d'être elle-même malgré la pression, son humanité", appartiennent autant au personnage que les décolletés plongeants ou le regard mutin, selon elle.
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