L'Allemagne s'est réveillée en colère hier, après la décision du constructeur américain General Motors de restructurer sa filiale automobile Opel plutôt que la vendre, comme prévu, au canadien Magna. Berlin réclame à GM le remboursement d'un prêt-relais de 1,5 milliard d'euros, tandis que les syndicats appellent à la grève pour protester contre la restructuration.
Changement d'avis
Pour le Gouvernement et les syndicats allemands, la vente d'Opel constituait la meilleure solution pour préserver des emplois. Mais après des mois de tractations, le conseil d'administration de General Motors a finalement annoncé renoncer à vendre sa filiale allemande.
Le PDG du géant de Detroit, Fritz Henderson, invoque une amélioration de la santé financière de l'entreprise et de l'environnement des affaires en Europe.
L'équipementier automobile canadien Magna et la banque russe Sberbank avaient été choisis en septembre dernier pour reprendre Opel et la filiale britannique de GM, Vauxhall, en grande difficulté financière. Mais General...