Ski: Zermatt et son «Speed Opening», ça ne le fait pas

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Par exemple, la Fed Cup, ça disait quelque chose à tous les amateurs de tennis. Aujourd’hui, je ne suis pas sûr que le grand public ait capté que la «Billie Jean King Cup», du nom de l’ancienne championne américaine, est la même chose mais sous une appellation un rien plus compliquée. Et le Matterhorn Cervino Speed Opening, ça vous parle? J’aimerais bien savoir de quel esprit torturé est sorti le nom de ces nouvelles descentes de Zermatt qui se font attendre. Le Lauberhorn et la Streif, tout le monde sait de quoi il s’agit. Parce que c’est simple. Alors que le Matterhorn Cervino Speed Opening, c’est surtout un exercice de diction et de mémorisation. «Qu’est-ce que tu fais, ce matin?» «Je me fais le Matterhorn Cervino Speed Opening» à la télévision.» Non, ça ne marche pas. En plus, «speed opening», ça fait un peu «speed dating» alors que Zermatt, pour le coup, peine vraiment à conclure l’affaire. La «Becca» ou le «Théodule», du nom de ce glacier qui fait l’actualité depuis trois semaines, ce serait tellement plus simple et plus direct. Mais peut-être qu’à Zermatt, justement, ce n’est pas assez distingué ou trop commun par rapport au standing de la station.

Le HC Sierre maîtrise très bien la communication

Le HC Sierre est bien conscient que ses résultats, jusque-là, sont bien loin des objectifs déclarés en début de saison et des attentes du public. Chris McSorley, dans un exercice de communication qu’il maîtrise à la perfection, n’a donc cessé de rappeler qu’il fallait attendre le feu vert des politiques pour entrer véritablement dans une nouvelle ère où, c’est promis, le HC Sierre viserait alors la promotion dans les meilleurs délais. Les dirigeants lui ont emboîté le pas, vendredi lors du repas de soutien, en disposant sur les tables des convives des pucks où il était mentionné que «l’avenir commence aujourd’hui», signé la… Valais Arena. C’est bien joué.

Boxe: la passion peut avoir un prix douloureux

Qui a vu, plus encore en direct, les deux coups encaissés par Benoît Huber face à Luke Modini – onze victoires, neuf par K.-O. en… onze combats – en est encore probablement un peu retourné aujourd’hui. Franchement, j’ai eu mal pour lui lorsque je l’ai vu tomber comme une masse, tête première sur le tapis, sans parvenir à esquiver le moindre geste pour amortir la chute. On peut se demander si ce K.-O. en moins de trois minutes, avec de possibles conséquences sur sa santé, valait de s’entraîner souvent tout seul, de courir après les sponsors pour couvrir ses frais et d’effectuer quelque 40 heures d’avion aller-retour entre la Suisse et l’Australie pour un statut de boxeur professionnel qui n’en a que le nom. Le Sédunois doit être drôlement passionné pour accepter un tel risque et dépenser autant d’énergie pour de si faibles retombées. Respect à lui.

Une finale 100% valaisanne, c’est énorme

Deux Valaisans en finale d’une Coupe du monde d’escrime, à Berne, ce n’est pas rien. Il s’agit même d’un exploit historique réalisé par Lucas Malcotti, que l’on avait quelque peu perdu voilà six mois, et Alexis Bayard, dans le top 15 mondial depuis huit mois. Si l’exploit est de taille, c’est aussi parce que contrairement à d’autres sports, l’escrime est une discipline planétaire. Elle est une institution chez certains de nos voisins européens, en Asie bien évidemment, et sur le continent américain. Que deux membres de la SE Sion se disputent la victoire en Coupe du monde et que trois Valaisans composent l’équipe nationale, le lendemain, c’est juste énorme.

Cinéma: 25 nommés aux Oscars recevront Zermatt et le Cervin en cadeau

Un séjour exclusif dans un prestigieux chalet de Zermatt fait partie des cadeaux que recevront cette année les professionnels du cinéma nommés pour la cérémonie des Oscars qui se tiendra à Hollywood.