Stature immense, voûtée sur le clavier, comme pour, à chaque note, trouver le point de fusion entre le musicien et le piano… Quand Chilly Gonzales – Jason Charles Beck à la ville – joue de l’instrument qui a révélé son improbable talent au monde avec «Solo piano» en 2004, tout est à ce point parfait, à sa place, qu’on peine à l’imaginer manier une marionnette du projet rap électro Puppetmastaz. Ou en train de composer en studio avec Daft Punk. Mais voilà, l’homme dont on relève souvent le «génie» musical supporte mal d’être contraint ou limité dans sa créativité, et multiplie les dimensions à explorer. Avec son dernier disque en date, le stupéfiant «Chambers», il s’essaie à la musique de chambre avec l’excellent Kaiser Quartett de Hambourg. Interview.
Chilly Gonzales, quel a été pour vous le moteur de «Chambers»?
Ce disque est pour beaucoup venu d’un besoin de trouver de...