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Faut-il généraliser le doggy bag en Valais?

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, les Français veulent intensifier l'usage du doggy bag. Et chez nous, clients et restaurateurs sont-ils prêts à miser sur ce concept?

05 janv. 2016, 20:43
/ Màj. le 06 janv. 2016 à 06:30
Demander un doggy bag n'est pas encore entré dans les moeurs valaisannes.

"Fini ton assiette ou tu seras privé de dessert!" Cette injonction n’a aujourd’hui plus cours. On conseille plutôt de manger à sa faim, ni trop, ni trop peu. Ce qui n’empêche pas certains d’avoir les yeux plus gros que le ventre et de laisser une assiette à moitié pleine au restaurant.

Pour éviter le gaspillage, les autorités françaises imposent aux restaurants servant plus de 180 repas par jour de trier et de revaloriser leurs déchets alimentaires et les incitent fortement à proposer un doggy bag à leurs clients. Le concept nous vient d’Angleterre et consiste à emporter chez soi les restes de son repas. Et chez nous, sommes-nous prêts à repartir avec un doggy bag?

"Ce n’est pas du tout dans les mœurs de nos clients de demander un doggy bag", déclare André Roduit, président de Gastrovalais. La démarche gêne plutôt les clients. "J’ai peur de passer pour un radin si j’en réclame un", affirme un anonyme.

Si le doggy bag n’est pas d’actualité pour nos restaurateurs, la prise de conscience est pourtant là.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions papier et numériques de mercredi.

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