C’est un dossier qui fait trembler la place économique suisse depuis un moment déjà. Sous la pression internationale, la Suisse va devoir adapter à la hausse sa fiscalité des entreprises. L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et le G20 (pays les plus industrialisés) ont convenu d’une imposition minimale des entreprises à 15%. La Suisse va s’y plier et son grand argentier Ueli Maurer est venu présenté jeudi aux médias les grandes lignes fixées par le Conseil fédéral: «C’est un changement de paradigme dans notre politique fiscale», a-t-il annoncé pour montrer l’ampleur du chantier qui s’ouvre.
La Suisse ne va pas tenter de finasser, parce qu’elle aurait tout à y perdre: «Nous allons nous tenir à cette règle parce que nous voulons que ces impôts soient payés en Suisse», a-t-il assuré. Si un canton maintenait un taux d’imposition inférieur, une entreprise qui y a son siège pourrait se...