Les cantons romands ne veulent pas perdre leur influence dans Swissgrid, "maillon faîtier" du réseau électrique suisse. Ils ont piloté la Société d'investissement de Suisse occidentale (Sireso), qui a acheté la participation d'Alpiq pour 146 millions de francs.
L'opération visait "à préserver les intérêts stratégiques" de la Suisse romande, a affirmé, hier, à Lausanne, la conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro. Après avoir été laissée de côté dans les enjeux routiers et ferroviaires, il n'était "pas question, pour la Suisse romande, de rater le virage énergétique".
Enjeu stratégique
Lorsqu'Alpiq a annoncé qu'il voulait se séparer de ses actions au sein de Swissgrid, les cantons romands ont immédiatement saisi l'importance de pouvoir continuer à être représentés à long terme au sein de l'exploitant national du réseau. Le canton de Vaud a coordonné l'action.
Grâce au succès de la manoeuvre, la voix romande aura "droit au chapitre", avec un approvisionnement électrique "en...