«Attaque déguisée du service public», «tromperie», initiative «totalement insoutenable», qui «trompe le consommateur», affaiblirait «massivement» le service public et aboutirait à une «dégradation des prestations et des services». Une fois n’est pas coutume, toutes les principales formations politiques – UDC, PLR, Verts, PS, PDC et PCS – ont décidé de faire front commun ce mardi matin. L’objet: l’initiative «En faveur du service public», sur laquelle le peuple suisse est appelé à se prononcer le 5 juin prochain.
Pris à gauche, à droite ou au centre, les termes traduisent, si ce n’est une panique, du moins une urgence. «Il y a péril en la demeure», souligne Jérôme Desmeules, co-président de l’UDC du Valais romand, à l’origine d’une conférence de presse convoquée lundi seulement. Les partis y ont dit leur crainte, forte, de voir l’initiative, lancée par des magazines de défense des consommateurs, menacer une offre de service public – La Poste, CFF, Swisscom en tête – «davantage en danger en Valais qu’ailleurs».
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