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Comment votent les Suisses sur Twitter? Le travail de master d'un étudiant valaisan

Prédire les résultats des cinq objets du scrutin de dimanche. L'objectif d'un étudiant valaisan qui achève son travail de master à Fribourg. Son principal outil: la twittosphère qu'il a passée au crible. Un modèle de prédiction à affiner.

01 juin 2016, 11:34
/ Màj. le 01 juin 2016 à 14:30
Les prédictions de la plateforme sont basées principalement sur des données extraites de Twitter parlant des votations.

A 26 ans, Jacky Casas est un passionné d'informatique. Peut-être moins de politique mais l'occasion a fait le larron. Son travail de master qu'il doit rendre début juillet à l'institut HumanTech de Fribourg , l'étudiant à la HES-SO a décidé de le consacrer aux votations du 5 juin prochain. Son ambition: prédire avec plus ou moins de certitude les résultats des cinq objets soumis au scrutin ce dimanche.

Pour ce faire, le jeune homme originaire de Montana a passé au crible la twittosphère, relevant les données - en lien avec les votations -postées sur le réseau social par les citoyens suisses. A quelques jours du scrutin, les prédictions sont visibles sur le site internet qu'il a créé pour l'occasion.

Des prédictions subjectives

Des prédictions qui tranchent avec les derniers sondages SSR augurant par exemple d'un NON à 71% au Revenu de base inconditionnel (RBI) alors que le OUI l'emporte à 67,8% dans les tweets des Helvètes. 

Alors pourquoi s'être cantonné à Twitter qui n'est manifestement pas représentatif de la population suisse? "Par manque de temps", avoue Jacky Casas. Qui envisageait à l'origine de croiser les prédictions de Twitter avec celles de Facebook et les articles de la presse suisse en lien avec ces votations. Des articles fournis par la Bibliothèque du Parlement à Berne avec laquelle l'étudiant est en contact.

Un outil en devenir

La Bibliothèque qui pourrait être intéressée à exploiter le modèle une fois celui-ci affiné. "Sur la base des résultats de dimanche, je vais pouvoir perfectionner l'outil", confie le jeune homme qui ambitionne de faire par la suite un doctorat.

Malgré ces imperfections, la plateforme imaginée fourmille d'informations notamment sur les centres d'intérêt divergents entre Suisses romands et alémaniques avec un "röstigraben" qui se dessine également sur Twitter.

 

 

 

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