Etre élu ValaiStar quand on a fréquenté le gratin du monde entier, ça compte quand même?
Oui, c’est spécial. J’avais peur de Constantin du Comptoir. Jamais je n’aurais pensé gagner face à lui.
Alors, qu’est-ce qui a fait la différence?
Le Comptoir, c’est une belle fête, un moment d’évasion, mais c’est aussi le commerce. Alors je dirais que c’est le rêve qui l’a emporté sur les affaires.
Vous êtes distingué au moment où vous passez la main, mais vous êtes-vous senti reconnu durant toutes ces années à faire rayonner le Valais?
Pas toujours, non. Une fois, le journal «Le Canard enchaîné» est venu à Saillon et ils m’ont demandé combien il y avait d’habitants. J’ai répondu «1515, comme Marignan». Ils m’ont dit: «Alors vous avez 1515 amis?» et j’ai répondu: «non, plutôt quinze». Ce sont toujours les people qui venaient qu’on voulait voir; moi, j’ai toujours été dans l’ombre.
Est-ce...