Examen de passage réussi pour la candidature de Sion 2026. Ce 1er février, la task-force mise sur pied par Swiss Olympic et chargée d’évaluer ce dossier a approfondi le dossier de candidature au travers d’une quarantaine de questions. Et les membres semblent convaincus. Pour le vice-président de l’association Sion 2026, Christian Constantin, «les réponses ont pu être présentées en allant assez loin dans le dossier.» Cette même commission de douze personnes, composée de représentants de la politique, du tourisme, de l’économie ou encore du sport procédera le 2 février à l’évaluation du concurrent grison. Une fois toutes les précisions obtenues, les conclusions seront ensuite transmises au comité exécutif de Swiss Olympic qui tranchera le 7 mars.
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Le vote des Grisons pas si décisif
Avant cette échéance, il y a surtout un vote populaire prévu le 12 février sur la candidature grisonne. A première vue le résultat pourrait ouvrir une voie royale à Sion 2026 ou, au contraire, constituer un sérieux caillou dans la chaussure de la Suisse romande. Mais les membres de la task-force ne partagent pas cet avis. «Ça ne changera rien du tout. Nous choisirons la meilleure candidature sur le fond en tenant compte des chances au niveau international et ces deux dossiers sont de grandes qualités», assure le neuchâtelois Denis Oswald, membre du Comité international olympique (CIO) et du comité exécutif de Swiss Olympic.
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Des dossiers sérieux
Dans son analyse, le président de Sion 2026 Jean-Philippe Rochat verrait même un «non» dans les Grisons comme un désavantage général. «Nous suivrons ce vote de près mais un résultat négatif serait un mauvais signal pour toute la Suisse. Nous avons pleine confiance dans notre dossier.» Un «oui» serait un avantage dans l’escarcelle grisonne mais ce ne serait pas déterminant. Président de cette task-force mais aussi de Swiss Olympic, Jürg Stahl, juge d’ailleurs davantage ce vote comme «une manière de se relever et de se remotiver» après l’échec devant le peuple, il y a quatre ans, pour la candidature de 2022. Car aux yeux de celui qui est aussi le premier citoyen du pays, les deux dossiers ont leurs chances. «Il n’y a aucun élément rédhibitoire dans ces dossiers, il y a des détails à améliorer mais rien qui ne constitue une voie sans issue. La force de Sion 2026 est d’avoir réuni quatre cantons autour d’axes forts de transports avec des investissements faibles.»
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Et c’est précisément la question de la localisation des sites et des transports qui a retenu l’attention. «Nous avons notamment demandé des informations pour le hockey pour savoir si les équipes auraient à se déplacer d’un site à l’autre», illustre Denis Oswald. Mais pour le président de Sion 2026, cet éclatement est justement un avantage. «C’est le luxe de cette candidature de pouvoir offrir un nombre presque infini de variantes possibles», estime Jean-Philippe Rochat.
Rien n’est encore fait
Rien n’est encore fait, c’est le moins qu’on puisse dire. «Le choix sera très serré, ces deux candidatures sont fortes et sérieuses», estime ainsi Didier Cuche. Le retraité du cirque blanc aux 21 victoires en Coupe du monde juge que la force de ce dossier réside dans «ces liens forts entre quatre cantons qui doivent travailler en commun» et croit fortement aux chances de la Suisse pour les Jeux de 2026. «Il ne faudra pas rater cette occasion», lance-t-il.