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JO 2026: Stockholm se relance, la concurrence de Sion se précise

Annoncé mort ce printemps, le projet de candidature olympique de la capitale suédoise pour les Jeux de 2026 est de nouveau sur les rails. Mais les détails ne seront connus qu'en janvier. A Sapporo et à Calgary, les processus sont plus ou moins avancés et Salt Lake City y songe toujours.

19 déc. 2017, 11:16
Quatre villes sont pour le moment sur les rangs pour 2026. Sion et Sapporo sont les plus avancées.

Les concurrents au projet de Sion 2026 pour les Jeux olympiques se précisent. Si la candidature suisse reste suspendue au vote des Valaisans le 10 juin prochain, elle est néanmoins la plus avancée dans le processus. Les autres dossiers prennent corps mais n'ont pas encore obtenu les soutiens de leurs gouvernements respectifs. Tous, ou presque, émanent de villes qui ont déjà obtenu les Jeux olympiques.

La dernière nouvelle est arrivée de Stockholm qui, selon plusieurs médias suédois, songe à se relancer dans la course malgré un projet déclaré mort en avril. A cette période, la responsable des finances de la municipalité, Karin Wanngard, avait annoncé dans une note envoyée aux médias que la ville abandonnait son projet de postuler aux Jeux d’hiver en 2026. Elle pointait du doigt l’attitude du CIO et son incapacité à fournir aux Suédois toutes les garanties sur sa contribution financière envers la ville hôte, comme le rappelle le site spécialisé Francs Jeux. Stockholm s'était déjà retiré de la course pour les JO de 2022.

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Un nouveau processus du CIO «favorable» à Stockholm

Dans une interview qu'il nous accorde à paraître ce mardi soir, Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux olympiques pour le CIO, confirme que Stockholm est toujours candidate à l'organisation des JO 2026. Selon plusieurs autres médias spécialisés, des rencontres ont eu lieu avec le CIO ces dernières semaines et les résultats ont été fructueux.

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Pour le directeur général de la candidature suédoise: «Le nouveau processus de candidature, destiné à adapter les Jeux au profil de Stockholm, avec un soutien solide du CIO et des parties prenantes, se révèle très avantageux.» Rien n'a néanmoins filtré sur le coût et les détails du projet qui devraient être présentés en janvier. On sait seulement que les sites devraient s'articuler autour de la capitale puis dans les stations de Falun et d'Are, à 200 et 600 km plus au nord.

Le dossier de Sion 2026, très avancé techniquement

Le nouveau processus qu'évoquent les organisateurs de Stockholm, c'est l'Agenda 2020 du CIO. Il s'agit d'une forme de «cure de modernité» dans les candidatures, offrant plus de flexibilité dans le choix des sites et plus d'économies dans la phase de candidature et de réalisation et privilégiant notamment les infrastructures existantes. De passage en Valais pour la remise des mérites sportifs, Christophe Dubi nous a confirmé que Sion 2026 était jugé «costaud», de haute qualité technique selon les experts du CIO et qu'il «reflétait parfaitement l'esprit de cet agenda 2020».

Plusieurs villes olympiques intéressées 

Outre Sion, les candidatures les plus avancées émanent aujourd’hui de deux villes qui ont déjà organisé les Jeux; Sapporo, au Japon et Calgary, au Canada. Pour celle-ci, le Conseil municipal a accepté fin novembre après une phase exploratoire plutôt frileuse de quinze mois qui aura coûté 3 millions, de débloquer 2 millions supplémentaires pour avancer vers une candidature de la cité olympique de 1988, à condition que la région et que le gouvernement fédéral soutiennent eux aussi le projet. Une telle décision est attendue pour le premier trimestre de l'an prochain.

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Une double attribution 2026/2030?

Sapporo, qui avait organisé les Jeux en 1972, sort les gros moyens et présente un projet budgétisé à 4 milliards de francs. Le Comité national olympique japonais a donné son aval le 15 novembre, ce que Swiss Olympic avait fait pour Sion en avril. Elle est donc la seule ville avec Sion à être entrée dans la phase de dialogue avec le CIO. Sapporo laisse néanmoins la porte ouverte pour organiser les JO de 2030. 2030, c’est aussi l’idée qui prend corps du côté de Salt Lake City qui avait accueilli l’édition de 2002 aux dépens de... Sion.

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La perspective d’une double attribution de 2026 et 2030, comme cela fut le cas pour Paris 2024 et Los Angeles 2028, recueillerait ainsi la faveur des Américains. Ceux-ci décideront vraisemblablement au printemps s’ils se lancent. Autre cité olympique, Innsbruck avait vu sa candidature nettement stoppée par un vote sanction à la mi-octobre. 

Choix à Milan en 2019

Les villes devront annoncer au CIO au printemps si elles se lancent dans la phase de candidature avec néanmoins la possibilité de se retirer après coup. La phase officielle de candidature ne s'ouvrira ensuite qu'à l'automne. Puis, à l'été 2019, le CIO attribuera la ville hôte des JO de 2026 lors de sa session à Milan. Quoi qu'il en soit, le fait de compter potentiellement cinq villes intéressées à ce stade de la candidature marque déjà un changement par rapport aux éditions passées lorsque les candidatures se faisaient de plus en plus rares.

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