Des incidents à Neuchâtel et Porrentruy ont respectivement impliqué des «supporters» du FC Sion et de Red Ice lors de deux déplacements ces dix derniers jours. Dans les deux cas, les forces de l’ordre avaient dû intervenir en utilisant des grenades assourdissantes ou des bombes au poivre afin de calmer ces supporters encagoulés ou masqués. S’il n’y a pas eu d’affrontement, ces personnes étaient prêtes à en découdre avec les supporters adverses.
Ces débordements relancent le débat autour de la gestion des supporters lors des déplacements. Que ce soit en football ou en hockey, les règlements des ligues stipulent que les dispositifs de sécurité se trouvent sous la responsabilité des clubs recevant et de la police cantonale du lieu. Ceux-ci demandent également aux clubs visiteurs d’accompagner le recevant. «Selon la rencontre, nous avons toujours un certain nombre d’accompagnateurs qui se déplacent avec nos supporters et qui se trouvent en lien avec les forces de sécurité locales afin de prévenir et désamorcer les conflits. De plus, notre responsable des supporters se trouve également sur place pour dialoguer avec nos fans», mentionne Nicolas Pillet, secrétaire général du FC Sion. Le principe est similaire du côté de Red Ice. «Selon le nombre de supporters qui se déplacent, un ou plusieurs agents voyagent avec eux», énonce Kimmo Bellmann, directeur général de club martignerain.
Mais cela n’empêche pas certains supporters de fausser compagnie aux forces de l'ordre.
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