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Cantonales: Un debriefing animé au Parti socialiste du Valais romand

Le Congrès du Parti socialiste du Valais romand a permis aux camarades de tirer le bilan des dernières cantonales. La défaite de Stéphane Rossini reste en travers de la gorge de nombreux militants.

08 avr. 2017, 19:17
Le PS a engagé un long débat pour tourner la page des élections cantonales.

Le point ne figurait pas sur l’ordre du jour. Il a mobilisé les micros lors du Congrès du Parti socialiste du Valais romand qui s’est tenu samedi à Collombey-Muraz: le bilan des dernières élections cantonales.

Difficile conciliation Haut-Bas

Si le maintien du siège socialiste au Conseil d’Etat réjouit les troupes, l’éviction de Stéphane Rossini, absent du congrès samedi, reste en travers de la gorge de nombreux camarades francophones. «Ce sont les Haut-Valaisans qui choisissent les conseillers d’Etat», déplore Germain Varone. Un autre camarade a dénoncé l’absence de soutien d’Esther Waeber-Kalbermatten à Stéphane Rossini. Un autre encore a déclaré que «le PS du Valais romand ne doit plus être le vassal du PS du Haut.»

Lors de son discours, la présidente Barbara Lanthemann s’est montrée optimiste. Malgré la division du parti entre le Haut et le Bas, «Stéphane Rossini a fait le plein des voix à gauche dans le Haut-Valais», ce qui est de bon augure pour la suite des relations entre les deux partis régionaux, estime-t-elle. Elle ajoute avoir aujourd’hui d’excellentes relations avec le comité haut-valaisan.

Plusieurs camarades ont demandé de profiter de la pause électorale que le Valais va connaître pour régler les relations entre les Partis socialistes du Valais romand et du Haut. Le mandat donné aux jeunes socialistes des deux parties du canton pour former une commission de conciliation a été confirmé samedi par un vote sans ambiguïté.

La conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten n’a pas souhaité rentrer dans ce débat lors de son intervention.

La question de l’alliance avec les Verts

Germain Varone a porté un regard critique sur le candidat des Verts, devenu depuis le chef du groupe vert au Grand Conseil, un Thierry Largey qu’il décrit comme un vert-libéral, donc peu susceptible de soutenir une politique de gauche.

Le député Blaise Carron a soulevé la question des alliances électorales. Il constate que les Verts n’ont pas soutenu les deux candidats socialistes au second tour. «Nous ne devons pas être un marchepied  pour permettre aux Verts d’obtenir des sièges, sans retour». Barbara Lanthemann a admis que «la question des alliances doit se poser.»

La présidente du PS du Haut, Doris Schmidhlater Näfen lance déjà un regard vers la prochaine échéance électorale: «Fort de leur succès au Grand Conseil, les Verts n’ont pas tort de rêver d’un siège au Conseil national; c’est un défi pour nous.»

L’optimisme de Mathias Reynard

Le conseiller national Mathias Reynard se montre résolument optimiste par rapport à son parti. «C’est le PS qui a gagné les élections communales; nous avons maintenu notre siège au Conseil d’Etat alors que beaucoup nous prédisaient sa perte; c’est le PS qui a écarté Oskar Freysinger; le nouveau Conseil d’Etat et beaucoup plus à gauche que le précédent.» Il en appelle au travail pour construire l’avenir. «Nous avons deux ans sans élection. Nous avons deux ans pour construire les fondements des élections de 2019.»

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