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Gauche française: Benoît Hamon et Manuel Valls en tête

Benoît Hamon et Manuel Valls sont en tête des primaires du parti socialiste.

22 janv. 2017, 20:06
/ Màj. le 22 janv. 2017 à 22:30
L'ancien ministre de l'Education et candidat du progrès social, Benoît Hamon.

Alors que les premiers sondages annonçaient près de deux millions de votants, les résultats définitifs annoncent un million trois cent mille personnes qui se sont rendues au scrutin. La plupart sont des sympathisants de gauche. Au contraire de la primaire de la droite, qui a élu François Fillon, où de nombreuses personnes étaient venues contrer une éventuelle présence de Marine LePen au deuxième tour. 

Les sondages donnaient Manuel Valls, Arnaud Montebourg, et Benoit Hamon au coude à coude. Les deux derniers, anciens ministres, rêvaient d'une bagarre au deuxième tour avec l'ancien premier ministre. Eux-mêmes anciens gouvernementaux sous le président François Hollande. 

Benoît Hamon est en tête avec 35,21%, Manuel Valls le talonne à 31,56%. Arnaud Montebourg est en troisième position, avec 18% des votes. Il est donc le "grand perdant" de cette primaire, tout comme il y a cinq ans, face à François Hollande.

Lors de son discours, Benoît Hamon a souhaité adresser à Arnaud Montebourg un message d'amitié, unis contre la gauche gouvernementale, ils font partie du mouvement frontiste lors du quinquennat de François Hollande. 

Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Economie sous François Hollande, qui se rallie logiquement à Benoît Hamon lors du second tour. 

De son côté, Manuel Valls a annoncé clairement que la gauche pouvait gagner en mai 2017, au moment de l'élection présidentielle, s'il était le candidat socialiste. "Une défaite assurée, ou une victoire possible" a déclamé le candidat "sortant". L'ancien premier ministre fait allusion à Benoît Hamon et son programme qualifié "d'irréaliste". Ce dernier a des propositions plus innovantes, avec notamment l'instauration d'un revenu de base inconditionnel. 

Face à la droite

Pour l'instant, le second tour de la présidentielle, le 7 mai, semble se diriger vers un duel entre le conservateur libéral François Fillon et le chef de file du parti d'extrême droite Front national Marine Le Pen, sur fond de montée en puissance des courants populistes en Europe.

Un troisième homme les talonne : Emmanuel Macron. A 39 ans, cet ancien ministre du gouvernement socialiste a décidé de se présenter sans passer par la case primaire et suscite l'affluence dans ses meetings avec son message "ni droite ni gauche", "progressiste" et pro-européen.

Sa candidature en solo, ajoutée à celle du trublion de l'extrême gauche Jean-Luc Mélenchon, en quatrième position dans les sondages, fait de l'ombre à une gauche socialiste en plein désarroi.

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