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Coronavirus: les entreprises de transports publics sont satisfaites de l’attitude des usagers

La grande majorité des usagers des transports publics portaient un masque ce lundi dans les trains ou les bus. Selon les CFF et les Transports publics lausannois, le port obligatoire rassure les clients et pourrait aider à faire revenir les passagers.

06 juil. 2020, 15:51
Les usagers des transports publics doivent désormais porter un masque de protection.

Les entreprises de transports publics ont dit leur satisfaction face à l’attitude des usagers, désormais contraints de porter un masque. Rares étaient lundi les passagers sans protection.

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«Cela s’est bien passé, la règle a été suivie et la toute grande majorité des usagers ont porté un masque», a indiqué Frédéric Revaz, porte-parole des CFF, interrogé par Keystone-ATS. Les CFF ont uniquement constaté «quelques cas isolés», à qui il a fallu rappeler l’obligation de porter un masque.

Cela s’est bien passé, la règle a été suivie et la toute grande majorité des usagers ont porté un masque.
Frédéric Revaz, porte-parole des CFF

Autre compagnie ferroviaire, le BLS a aussi relevé que seuls quelques passagers sans protection avaient dû être informés par son personnel.

«Il y a une acceptation très positive. Entre 80 et 90% de nos clients utilisent le masque», s’est réjoui Giuseppe Luciano, responsable de l’unité Relation Clients aux Transports publics lausannois (tl). Il a indiqué que les tl n’étaient pas là pour «faire la police», mais pour «accompagner et sensibiliser les clients» durant cette période.

Entre 80 et 90% de nos clients utilisent le masque.
Giuseppe Luciano, responsable de l’unité Relation Clients aux tl

Pour les tl, le port du masque pourrait contribuer à faire revenir les passagers dans les transports publics, a estimé M. Luciano. Une analyse partagée par les CFF: «Nous partons du principe que le masque va plutôt rassurer les clients», a dit M. Revaz.

A noter aussi qu’avec des passagers systématiquement masqués, le travail des contrôleurs est devenu plus difficile pour vérifier les titres de transport. «Ils ont toutefois pris l’habitude depuis plusieurs mois. De plus, ils se fixent surtout sur les yeux et les sourcils pour comparer un visage avec une photo sur un abonnement», a expliqué M. Revaz.

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