courrier des lecteurs

A propos du désir d'enfant

16 mai 2016

Est-il plus judicieux pour les couples porteurs d'une maladie génétique grave, ou qui ne peuvent avoir un enfant sans fécondation artificielle, d'attendre la 11ème semaine d'une grossesse pour se déterminer sur sa poursuite ou non en cas de maladie détectée par le DPN?

N'est-il pas mieux, comme le propose la modification de la loi sur la protection médicalement assistée, d'autoriser le DPI; ce qui permettrait de réduire la lourdeur du traitement de la PMA, de diminuer le nombre de grossesses multiples, des avortements spontanés, et d'éviter ainsi que le couple soit confronté à la décision difficile d'une interruption de grossesse.

La médecine bénéficie aujourd'hui de progrès considérables dans le domaine de la technologie. Dès lors, connaissant la souffrance de certains couples qui éprouvent de grandes difficultés à fonder une famille, je ne peux que saluer la modification de la loi en question, incluant le DPI.

Je tiens à préciser que la Société médicale du Valais déclare accepter la révision de la loi. L'Assemblée des délégués de la FMH fait de même, ainsi que la Société suisse de gynécologie-obstétrique SSGO.

Patricia Casays, députée

par Casays Patricia, 1870 Monthey