courrier des lecteurs

Lettre à Oskar

11 mars 2017

Du vent, vous n'êtes que du vent.
Un vent qui apportait un espoir UDC.
Un vent qui dissipa bien vite le brouillard dont vous entouriez vos vraies valeurs et vos capacités.
Un vent, transformé en tornade qui je l'espère vous emmènera.
Je pense que vous Jérôme et Adrien n'êtes pas du tout représentatifs de la majorité des sympathisants de votre parti, qui faute de mieux vous ont soutenus.

Séduits par le chant des sirènes les indécis risqueraient certainement d'ouvrir leurs oreilles sur des chants plus wagneriens.

Ce n'est pas votre stratégie qui est à revoir en premier, c'est certainement ce monde dans lequel vous souhaitiez certainement nous entraîner, Pietro vous le suggèrant.

Sur les réseaux, vos interventions sont brèves
Un article, puis vous laissez vos plus virulents adhérents commenter et souvent cracher leur haine.
Souverain, vous regardez faire, sans intervenir.
Votre rôle de leader eût été de pondérer cela démocratiquement, comme il sied à un élu de votre rang, mais rien et, qui ne dit rien consent.
Vous avez juste frotté une allumette sur des brindilles dans l'espoir de voir un grand brasier, alimenté par vos admirateurs qui anéantirait toutes formes de pensées autre que la vôtre. Le but final étant bien sûr d'amener au pouvoir d'aussi tristes personnages que vous et vos lieutenants.

Oskar, je suis heureux, heureux que vous et vos sbires viviez certainement la colère, le dégoût, la rancoeur que vos affiches, votre marketing ont suscités chez des humains, qui n'ont eus pour seul défaut que de venir nous aider à construire ce pays.

(...)

Savourez cette tristesse et ce dégoût et, une fois l'expérience intégrée, tâchez de réfléchir à d'autres stratégies moins venimeuses, afin de faire de la vraie politique.

par Oreiller Patrice, 1869 Massongex