courrier des lecteurs

L’antiracisme, conséquence des « Droits de l’homme »

21 juin 2016

Ce prétendu antiracisme est la conséquence de l’idéologie mortifère des droits de l’homme. Conformément à celle-ci, l’art. 8 de la Constitution fédérale de 1999 introduit sournoisement par le Conseil fédéral, interdit toute discrimination, terme dont le sens a été inverti. Il s’agit maintenant d’aimer l’autre et d’éprouver la haine de soi.

Dans les discours officiels, notre passé est devenu blâmable ou indigne d’être invoqué avec fierté. Nous sommes devenus des coupables à l’égard des étrangers.

Notre pays a été traité injustement dans l’affaire des fonds en déshérence. Le président de la Confédération (Kaspar Villiger) a cru bon de battre sa coulpe sur la poitrine de ses prédécesseurs qui eurent la lourde tâche de gouverner la Suisse pendant la deuxième guerre mondiale.

Nos ancêtres sont accusés d’avoir toléré la maltraitance des enfants placés dans des institutions. Il faut les indemniser.

Nos pères auraient été complices de l’apartheid.
Il faut modifier notre hymne national qui exalte trop l’amour de la patrie et la confiance en Dieu.
Les crucifix doivent être retirés des lieux publics.

Dans ce mépris de notre passé, le vendredi saint, jour de jeûne et d’abstinence consacré à l’évocation des souffrances du Christ sur le Calvaire a été choisi par l’autorité communale sédunoise pour organiser l’hyper-marché avec des espaces gourmands, des stands versant l’alcool à pleins flots. C’était le jour des marchands du temple chassés par le Christ.

Notre pays a été patiemment construit sur la base du christianisme et de la civilisation gréco-latine. Il est en train de mourir dans la multiculture qui ne peut qu’étouffer notre identité.

par Franzé André, 1950 Sion