courrier des lecteurs

Le vrai visage du sport canardé

20 avr. 2017

Dernièrement, nous assistons en Suisse et à l'étranger, à des actes qui n'ont plus rien en rapport avec le sport. Et pourtant, le football, le hockey, le basket, etc., ces activités devraient être fécondes, justes, authentiques, soumises à des règles bien précises. De plus en plus, de sportifs recourent aux tricheries. De plus en plus des supporters recourent aux castagnes. Ces sportifs-là ou casseurs, s'il en est, sont de faux sportifs ou de faux supporters. Sur un terrain de football ou dans une salle, on remarque que certaines règles de discipline individuelle logent de plus en plus aux vestiaires auxquelles devraient s'ajouter celles de la discipline collective. Quand le sport était devenu un jeu d'équipes (football, hockey, basket...) des lois très précises déterminaient le comportement des joueurs entre eux: esprit de collaboration constructive entre coéquipiers, esprit de loyauté envers les adversaires. C'était en quelque sorte une forme moderne de l'esprit de chevalerie: le fair-play des Anglais. Aujourd'hui, cet acte chevaleresque se retrouve toujours dans le rubgy et la lutte, pour ne citer que ces deux-là. Le vrai sport doit dépasser donc le niveau d'une simple exercice corporel. Il exige des qualités morales qui sont partie intégrante de l'être spirituel. Ce n'est pas le corps seulement, mais aussi l'âme qui est engagée dans cette affaire. A méditer.

par Burnier Maurice, 1907 Saxon